TL;DR : Trop long, pas lu
TL;DR : Trop long, pas lu
Faut-il salarier la nature ?
La nature salariée
- Les animaux travaillent pour nous : abeilles, tigres, chiens d’intervention
- Directive européenne zootechnique sur le bien-être des animaux
- Proposition de protection salariale pour les animaux : retraite, congés payés, protection sociale
- Exemple de la brigade équestre de Bordeaux et des chiens policiers à Nottingham
La nature partie prenante
- Représentation de la nature au travail : syndicat, associations de protection, assemblée pluridisciplinaire
- Exemple de Faith in Nature avec une juriste spécialisée en droit de l’environnement
- Besoin d’innovation juridique pour donner des droits à la nature
La nature actionnaire
- Exemple de Patagonia devenu propriété du Patagonia Purpose Trust et du Holdfast Collective
- Besoin d’innovation juridique pour donner des droits à la nature : Nouvelle-Zélande, Espagne
- Appel à s’inspirer de la décision Los Cedros en Équateur
Nécessité de repenser notre relation avec la nature dans l’économie
Besoin d’innovation juridique pour reconnaître les droits de la nature
La nature salariée, la nature partie prenante, la nature actionnaire : autant de concepts qui remettent en question notre rapport à l’environnement et à la place que nous lui accordons dans nos sociétés. Mais que signifie réellement salarier la nature ? Et comment pourrait-elle devenir une partie prenante ou même un actionnaire dans nos économies ?
La nature salariée, une idée surprenante à première vue, mais qui pourrait bien changer notre façon d’interagir avec les animaux qui nous entourent. En effet, de nombreuses espèces travaillent déjà pour nous, que ce soit les abeilles pollinisatrices, les tigres protégeant leur territoire ou encore les chiens d’intervention aidant les secours. Cette relation de travail soulève des questions éthiques et pratiques, notamment en matière de bien-être animal.
La directive européenne zootechnique sur le bien-être des animaux est un premier pas vers la reconnaissance des droits des animaux au travail. Cependant, certains militants vont plus loin en proposant une protection salariale pour les animaux, incluant des droits tels que la retraite, les congés payés et la protection sociale. Des initiatives comme la brigade équestre de Bordeaux ou les chiens policiers à Nottingham montrent que cette idée n’est pas si farfelue qu’elle en a l’air.
La nature partie prenante, c’est reconnaître que l’environnement a son mot à dire dans les décisions qui le concernent. Imaginer la nature représentée au travail par le biais de syndicats, d’associations de protection ou d’une assemblée pluridisciplinaire peut sembler utopique, mais c’est pourtant une piste à explorer. L’exemple de Faith in Nature, une entreprise ayant une juriste spécialisée en droit de l’environnement dans son équipe, montre que la prise en compte des intérêts de la nature est possible.
Pour que la nature puisse réellement peser dans les décisions économiques, il est nécessaire de repenser notre cadre juridique pour lui accorder des droits. Des pays comme la Nouvelle-Zélande ou l’Espagne ont déjà pris des initiatives en ce sens, mais il reste encore beaucoup à faire. L’appel à s’inspirer de la décision Los Cedros en Équateur, qui a reconnu les droits de la nature à travers la création d’une réserve naturelle, montre qu’il est possible de changer notre rapport à l’environnement.
En conclusion, salarier la nature, la considérer comme une partie prenante ou même un actionnaire dans nos économies est un défi majeur pour repenser notre relation avec l’environnement. L’innovation juridique est essentielle pour reconnaître les droits de la nature et lui permettre de s’exprimer dans les décisions qui la concernent. Il est temps de repenser notre modèle économique pour intégrer pleinement la nature dans nos sociétés.